mardi 7 février 2017

Quelques indiscrétions sur l'édition 2017 !

Hier 6 février 2017 se déroulait l'Assemblée Générale de l'Association des Chevalets d'Asnières.
Après les informations très formelles (compte-rendu moral, bilan financier...), Michèle Dalby, Présidente a dévoilé les grandes lignes de la 24e édition 2017 :

- les dates : l'exposition 2017 se tiendra du 2 au 10 septembre.

- le thème
Asnières-Les-Dijon, vient de recevoir le label "Village en Poésie", qui récompense les différentes opérations menées par la commune pour diffuser et valoriser la poésie. 
C'est donc tout naturellement que le thème "poésie" s'est imposé pour l'exposition 2017.
Michèle Dalby a sollicité Stéphane Trannoy, membre de l'association des Chevalets, peintre mais aussi talentueux poète pour lui proposer parmi ses compositions personnelles 4 poèmes à soumettre aux peintres de l'association.
Après lecture des 4 poèmes sélectionnés, les peintres ont exprimé leur choix par vote et c'est "le jardin vagabond" qui a été retenu. Les peintres présents à cette édition 2017 proposeront donc au moins une oeuvre illustrant ce thème.

- les artistes présents : comme pour les éditions précédentes, la sélection permettra de retrouver des artistes habitués et fidèles mais laissera également la part belle à de nouveaux artistes peintres et sculpteurs.

Découvrez le poème proposé aux artistes de l'édition 2017

Voici le poème proposé aux peintres de l'édition 2017. 
Chaque artiste présentera au moins un tableau illustrant ce texte.

LE JARDIN VAGABOND
(TRIOLETS)
Caché dans un coin de mon âme
Gambade un jardin vagabond,
Il luit de sa discrète flamme,
Caché dans un coin de mon âme.
Quand à midi, Soleil se pâme,
Lui va d’un pas, d’un petit bond ;
Caché dans un coin de mon âme
Gambade un jardin vagabond.
C’est le fidèle ami des faunes,
Des nymphéas et des oiseaux,
Des fleurs blanches, roses ou jaunes,
C’est le fidèle ami des faunes.
Parfois, sous l’ombre des grands aulnes,
Il folâtre avec les roseaux ;
C’est le fidèle ami des faunes,
Des nymphéas et des oiseaux.
Quand le flot quotidien m’emporte,
Y musarder est un bonheur,
Il me suffit d’ouvrir sa porte,
Quand le flot quotidien m’emporte.
Il peut pleuvoir, tonner, qu’importe !
J’y viens jouer le promeneur,
Quand le flot quotidien m’emporte,
Y musarder est un bonheur.
Venez dans ce jardin sauvage,
Ce paradis béni des cieux,
Flânez aux sables du rivage,
Venez dans ce jardin sauvage,
Goûtez à son divin breuvage,
A ses parfums délicieux,
Venez dans ce jardin sauvage,
Ce paradis béni des cieux.

Stéphane Trannoy